Sauvé après un malaise cardiaque

Le 18 mai dernier, un sexagénaire, victime d’un malaise cardiaque, a été sauvé par les gestes de deux lycéens de 17 ans qui faisaient la fête à Plouhinec.
Tous les 18 mai, ils ont promis de se retrouver pour partager un petit verre en signe d’une grande amitié. C’est le souhait de Jean-Louis, un sexagénaire, véritable miraculé qui doit sa « nouvelle vie » à deux lycéens. Après un malaise cardiaque, à Plouhinec (Morbihan), le 18 mai dernier, Jean-Louis a été sauvé par les gestes de premiers secours de Heatcliff et Robin, deux jeunes de 17 ans rapporte Le Télégramme.
Cette belle histoire avait pourtant bien mal commencé puisque Jean-Louis, 61 ans, s’était réveillé ce soir-là, à 1 heure du matin, pour descendre au rez-de-chaussée de son immeuble « engueuler » quatre jeunes qui faisaient la fiesta un peu trop bruyamment. Il était loin de se douter que quelques instants plus tard ce sont ces mêmes joyeux fêtards qui vont le maintenir en vie.
« Alertés par la femme de cet homme, nous sommes allés tous les quatre dans l’appartement du dessus » déclarent ces adolescents au quotidien régional. Jean-Louis gisait au sol inconscient et « ne respirait plus ».
Massages et bouche-à-bouche pendant 20 minutes
Les deux jeunes qui venaient d’obtenir leur brevet de sauveteur secouriste au travail (SST) poursuivent : « On pratiquait les massages cardiaques et le bouche-à-bouche en se relayant. On a réussi à lui faire reprendre sa respiration à plusieurs reprises mais il repartait dès qu’on s’arrêtait ».
Heathcliff et Robin vont ainsi se relayer pendant une vingtaine de minutes, jusqu’à l’arrivée des pompiers et du Samu. « Le massage est beaucoup plus difficile que sur un mannequin. Il faut exercer une pression avec tout son corps et les bras tendus ».
« Sans leur petite fête, je serais mort pendant mon sommeil. Sans leur intervention, je serais mort aussi. Je leur dois d’être vivant » explique aujourd’hui Jean-Louis, ancien sapeur-pompier, qui a pu retrouver et rencontrer ce vendredi Heathcliff et Robin, ses deux jeunes sauveurs. « Ils peuvent vraiment être très fiers » lâche avec beaucoup d’émotion Jean-Louis.
Source: Le Parisien